PUBLI REDAC                                  MAISON LAGET

Connu pour sa sécheresse, le climat méditerranéen soumet les plantes à rude épreuve. Celles qui ont résisté l’ont fait en concentrant l’énergie dans leurs huiles essentielles. La réputation de la Provence comme terre d’arômes et de senteurs n’est donc pas usurpée. De la rencontre entre la cueillette et cette terre d’exception est née une histoire d’amour qui dure toujours…

Si le thym, le romarin, la sarriette et la lavande, plantes aromatiques par excellence, sont parmi les essences connues du plus grand nombre, les terres de Provence, à toutes altitudes, regorgent de trésors que l’homme ramasse depuis toujours pour les usages les plus divers. De l’immortelle d’Italie (la mal nommée) aux extraits de résineux, en passant par le myrte, la centaurée ou le pistachier lentisque, la flore provençale est le miroir de la cueillette d’herboristes et de leur savoir-faire ancestral.

Connaître les qualités des plantes relève d’une transmission murie au fil des siècles. Savoir les reconnaître dans leur milieu et en toutes saisons est le résultat d’observations patiemment répétées. Cette tradition s’est perpétuée dans les familles de Provence. Chacun, de façon tacite et sans interdiction manifeste, a d’ailleurs le droit de prélever dans la nature les plantes utiles à son propre usage. Mais il y en a aussi pour lesquels c’est tout un métier.

Serpe, sécateur… et bourra

Les cueilleurs professionnels de plantes sauvages utilisent encore aujourd’hui la bourra – drap en provençal – portée sur le dos et qui gonfle au fur et à mesure qu’elle s’emplit de la bien odorante récolte. Mais que ce soit à la serpe, à la main ou au sécateur, la cueillette en milieu naturel n’a rien d’une action sauvage. Elle se fait en accord avec les propriétaires des terrains ou avec l’ONF. Elle veille par ailleurs à laisser suffisamment de plants et de temps à la repousse pour une bonne régénération de l’espèce in situ.

Il n’en demeure pas moins qu’afin de respecter un patrimoine de biodiversité si précieux sans manquer de satisfaire une demande grandissante, la majeure partie des plantes aromatiques est aujourd’hui cueillie dans les champs où elles sont cultivées.

Herboristerie, cosmétique, aromathérapie…

Aux champs de lavandes, emblèmes magnifiques des hauts plateaux provençaux pour les besoins de la parfumerie, s’ajoutent donc ceux d’autres essences, moins spectaculaires mais aussi riches par leurs vertus. Des plantes que les cultivateurs maintiennent au plus près de leurs conditions naturelles pour en exprimer toutes les qualités. Particulièrement celles destinées aux huiles essentielles.

La Maison Laget est riche de ce terroir de Provence, de cette longue histoire née de la cueillette et de l’herboristerie, étendue aujourd’hui à la cosmétique et à l’aromathérapie. Les pionniers Francis, puis Bernard Laget, ont su sublimer un savoir faire familial qui fait encore la force de l’entreprise et de la gamme exigeante qu’elle propose à ses clients. Même provenant d’autres horizons, les produits de la Maison Laget se montrent toujours dignes de cette tradition.