… à Bleu Tomate on n’a pas envie de regarder ailleurs. Vous avez dit « débat national » ? Voilà notre contribution, modeste mais déterminée. Compliquée l’affaire ? Pas tant que ça, si on part d’un principe simple. Voyons plutôt…
L’urgence environnementale –soulignée tous les jours par les scientifiques- doit devenir la priorité absolue de nos sociétés. C’est à sa mesure que toutes les décisions doivent dorénavant être prises, dans tous les domaines.
Et si nous voulons laisser une chance à nos enfants, à nos petits-enfants de grandir en paix sur une planète vivable, c’est dès aujourd’hui qu’il faut s’engager dans la transition.
Priorité à l’environnement
Agriculture, énergies, industrie, services, transports, alimentation, santé, loisirs et tourisme… A chaque décision, la seule question qui vaille est celle-ci : quel impact aura-t-elle sur le climat, sur la biodiversité, sur l’état des sols, de l’eau, de l’air ? Et sur la santé de chacun ?
Si la réponse est « un impact négatif », la décision ne doit pas être prise. S’il est positif, elle le sera.
Pour éviter le pire
Si nos sociétés adoptent ce principe, voilà ce qui arrivera : l’abandon des énergies fossiles, d’un modèle de transport inadapté, d’une agriculture industrielle, de logements et bâtiments « passoires thermiques », l’arrêt de l’artificialisation des sols, du gaspillage et de la pollution de l’eau et de modes de consommation qui produisent gaspillage des ressources et déchets qui étouffent la terre et les océans.
Des propositions réalistes
Ces actions sont possibles. Elles auront un coût. Les ressources financières existent dans le monde, mais elles sont soit accaparées par un tout petit nombre (ce qui aggrave les inégalités et rend la vie de la majorité de plus en plus insupportable), soit utilisées à dégrader le climat et la nature. C’est une question de volonté et de choix. Notre modèle n’est pas une fatalité, d’autres sont viables et surtout nécessaires !
Il est encore temps
La transition, non seulement créera des emplois, pérennes, mais permettra de rétablir la justice entre les humains. Et également une autre manière de produire et de consommer, d’être en lien avec les autres et la terre, de partager les ressources, de reconstruire une démocratie vivante et participative.
Dans le monde entier, les citoyens sont de plus en plus conscients de l’urgence écologique. Mais pas les gouvernants. C’est donc aux populations d’exprimer leurs désirs et leurs priorités.
A ce prix seulement, l’humanité se construira un avenir.