Le Luberon est riche de dizaines d’initiatives individuelles et collectives en faveur de la transition écologique. « Des Vents Nouveaux », une série de courts-métrages en cours de production, mettent en lumière certains acteurs. Ceux qui œuvrent, à leur manière, pour un monde meilleur.  Silence, on tourne !

Il s’appelle Emilien, il est éleveur et berger d’un troupeau de 550 brebis mérinos d’Arles. Il a le projet de monter un abattoir collectif. Elle, c’est Juliette de Lou Cabas. Paysanne-boulangère, elle produit son pain à partir de sa propre farine. C’est elle qui en a cultivé les céréales. Deux métiers différents, deux personnalités, mais une même envie : contribuer, à sa façon, à la transition écologique en Vaucluse. Des initiatives mises à l’honneur dans la série de treize films documentaires, les Vents Nouveaux. Ils ont tous été tournés sur le territoire du GAL Haute-Provence Luberon. D’autres sujets portent sur des projets collectifs, comme le collectif Sauve qui poule, les centrales villageoises de Lure-Albion ou l’habitat participatif à Volx.

Emilien Bonnet est un des acteurs du territoire dont Les Vents Nouveaux dessine le portrait © Les Vents Nouveaux

Une série documentaire, projet collectif

« Les Vents Nouveaux sont nés de la volonté de témoigner positivement, de mettre en lumière des initiatives en lien avec l’écologie et la solidarité. Le Luberon est un territoire très riche, qu’il convient de valoriser » souligne d’emblée Michael Zeidler. Il est scénographe de l’Omnibus, spécialisé dans la création documentaire et scénographique. La série est en elle-même un projet collectif. Elle associe en effet l’Omnibus, Anamorphose société de production, et l’association Basilic Diffusion, qui gère le cinéma Le Cigalon à Cucuron.

Des initiatives à suivre sur le long terme

« Nous courts-métrages durent entre 8 et 13 minutes. Nous utilisons les techniques du documentaire. C’est à dire que nous construisons la rencontre et prenons le temps de nous installer dans l’histoire. Ce sont des photographies de projets à un instant T. Des projets que nos spectateurs auront peut-être envie de suivre sur le long terme, en prenant de leurs nouvelles » anticipe Clément Dorival, producteur et créateur d’Anamorphose. Les jeunes ont aussi été associés, par le biais d’ateliers aboutissant notamment à la création de la bande annonce.

Des ateliers ont permis aux enfants des écoles de s’associer au projet et de participer à la réalisation de la bande-annonce © Les Vents Nouveaux

Des solutions sources d’inspiration

Les Vents Nouveaux sont parfois comparés à Demain, le film-documentaire de Mélanie Laurent et Cyril Dion. « Nous n’avons pas les mêmes moyens, mais il y a une volonté commune : celle de tenir un discours positif et de mettre en avant des solutions qui fonctionnent. Elle sont autant de sources d’inspiration » commente Clément Dorival.

50 000 euros de budget, financés en partie par LEADER

La production des Vents Nouveaux a nécessité un budget d’environ 50 000 euros. Les collectivités locales, notamment les départements du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence financent une partie. L’autre et prise en charge par des fonds européens, dans le cadre du projet LEADER (Liaison Entre Action de Développement de l’Economie Rurale).

Les Vents Nouveaux mettent en lumière des projets participatifs – Transition en Pays d’Apt© Les Vents Nouveaux

Diffusions à partir du 27 août

Curieux de découvrir cette série ? Les diffusions des Vents Nouveaux démarreront cet été. La première se déroulera en plein air, dans la cour de l’ancienne école de Cucuron le 27 août. D’autres dates seront programmées, en extérieur ou dans des cinémas du territoire. Les films pourront également être visionnés sur des bornes interactives dans les offices du tourisme et sur Internet. La maison du Parc naturel régional du Luberon les diffusera également.