
Les petits fonds côtiers – ceux que l’on foule dès qu’on entre dans l’eau – sont les plus proches de nos rivages marseillais. Pourtant, ils restent encore largement absents du débat public. Ce premier webinaire nous a donné des pistes pour savoir comment, et sous quelle forme, remettre ce sujet au centre en tant que média.
Sous la surface marseillaise - Revivez le webinaire
Des regards croisés sur un monde discret
Chaque intervenant agit concrètement, au sein de sa structure, pour préserver ces petits fonds si précieux :
- Annelise Muller, de France Nature Environnement, a évoqué le plaidoyer que l’association portera lors de la prochaine conférence des Nations unies sur les océans (UNOC), pour faire entendre la voix de ces milieux fragiles.
- Jérémie Brugidou, artiste-chercheur à l’IMéRA, a présenté son travail d’exposition, mêlant esthétique et engagement, pour créer une relation sensible à l’univers sous-marin.
- Kahina Djaoudi, de Septentrion Environnement, a illustré l’importance de rendre ces écosystèmes visibles, notamment par une plongée en direct organisée pour faire découvrir ces paysages à un large public.
Cap sur la suite du projet éditorial
Ce webinaire a permis de poser les premiers jalons d’une réflexion collective : comment, en tant que média, mieux parler des petits fonds côtiers ? Sous quelle forme les rendre visibles, sensibles, compréhensibles ? Des pistes ont émergé : croiser les regards, mobiliser des récits sensibles, faire voir pour faire aimer – et donc protéger, et ce n’est qu’un début…
La suite se dessinera dès le 12 juin à 19h, lors d’un Bar des sciences à la Brasserie Zoumaï à Marseille (13006), dans un cadre plus convivial et interactif, pour prolonger la discussion avec le public.
Et parce que ces questions concernent l’ensemble du littoral, ces événements seront également dupliqués sur le territoire de Hyères, avec de nouvelles voix. Bleu Tomate poursuivra ainsi ce travail d’exploration journalistique pour remettre la mer côtière au centre de l’attention.
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Un projet labelisé « La Mer en Commun » et soutenu par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.